AUTRES SORTILEGES

Le Grimoire est un livre dans lequel sont répertorié plusieurs formules et sortilèges de divers sorciers ou sorcières. Ce livre parcours la nuit des temps de génération en génération de sorciers ou sorcières et l'aide dans ses pratiques en magie. Il est encore plus connu sous le nom de "LIVRE DES OMBRES". Des règles sont à respecter dans ce livres car toutes magies utilisée pour soi même à des fins personnelles se retourne toujours contre celui ou celle qui lit la formule du livre.

Depuis la nuit des temps, la sorcellerie a toujours été mystérieuse. Bien qu'elle soit moins présente de nos jours, le fait d'invoquer les termes entourant la sorcellerie suscite toujours l'intérêt.

Les religions et les pouvoirs établis ont cherché pendant des siècles, à diaboliser la Sorcellerie Occidentale
sous différents prétextes . L'histoire est pleine de persécutions, de tortures et de souffrances. Beaucoup trop de bûchers furent allumés pour purifier des âmes dont le véritable crime était de mettre en danger le contrôle du pouvoir établis. Le tort de tous ces libres penseurs fut de croire en la valeur et la richesse d'une vie terrestre plutôt qu'à des tabous moraux et des promesses incertaines de paradis futur. L'inconnu a toujours effrayé l'homme, et qui ose braver les dogmes établis, s'expose aux foudres de ses contemporains.

Bien souvent, une différence est faite entre magie noire et blanche. Dans les faits, il n’existe qu’une magie, plus ou moins noire, qui permet, grâce à divers pouvoirs d’arriver à ses fins. Que se soit pour aider quelqu’un ou pour l’anéantir ! Ce sont simplement nos notions de bien et de mal qui nous font croire que les choses sont blanches ou noires. Ces notions sont autant d’obstacles à l’épanouissement de l’individu. Pour pratiquer la magie, il faut être libre, libre d’agir et de penser...

Mais n'oubliez pas, avant de contrôler l'autre, il faut se contrôler soi-même.

Les gens de l'époque du Moyen-Âge étaient très superstitieux. Une femme qui adoptait des pratiques hors
de l'ordinaire était très souvent soupçonnée de sorcellerie. Pour savoir si une femme était une sorcière, on
lui faisait passer toutes sortes d'épreuves. On allumait un grand feu et faisait brûler la soupçonnée. Si
celle-ci brûlait vive, elle n'était pas une sorcière. Si elle ne brûlait pas, elle en était une et on la tuait par
après. Naturellement, toutes les femmes condamnées ont brûlées. D'une manière ou d'une autre, elles
étaient destinées à mourir. Une deuxième épreuve, avec les mêmes conséquences désastreuses, existait.
On noyait la femme-sorcière. Si elle survivait, elle était véritablement une sorcière, et si elle mourait, elle
ne l'était pas. Donc, les femmes qui étaient accusées de sorcellerie n'avaient pas de chance de s'en sortir
vivantes. Le moindre détail suffisait à faire arrêter quelqu'un. Se succèdaient alors trois séances
d'interrogatoire. Et même si l'accusée avouait, pour peut-être voir alléger sa peine, elle était soumise à la
torture, pour une ultime confirmation de son aveu.

L'inquisition débuta officiellement en 1231. Ce mouvement d'origine catholique et soutenue par le
pape et la royauté. L'inquisition visait a éliminer tous les hérétiques de ce bas-monde. Les hérétiques
étaient les sorcières, les Juifs, les Musulmans, les scientifiques et les médecins bref tous ceux qui mettaient en péril le pouvoir suprème du clergé. On ne se basait sur rien de solide pour affirmer qu'une femme était une sorcière. Seuls les soupçons suffisaient. Les condamnées devaient être brûlées sur le bûcher. Il eu plus d'un million de personnes exécutées pendant l'Inquisition. .

     En 1520, les accusés(ées) de sorcellerie se virent juger à la Cour civile.
     En 1631, le premier traité sur les abus des procès pour cause de sorcellerie pris naissance.
     En 1670, Louis XIV interdit les procès de sorcellerie en France.
     En 1682, la sorcellerie, en France, est maintenant considérée comme un délit, et non un crime.

Il doit bien aviser à la contenance des sorciers, voir si le prévenu ne jette point de larmes, s'il regarde à
terre, s'il barbotte à part, s'il blasphème : cela est indice.

Souvent la honte empêche le sorcier d'avouer ; c'est pourquoi il est bon que le seul juge soit seul, et que le
greffier soit caché pour écrire les réponses.

On ne doit point mettre au bain le sorcier ; le suffragant de Trèves dit que c'est pêché.

Si l'accusé n'avoue pas, il faut le mettre dans une dure prison et avoir des gens affidés pour tirer la vérité
du patient. Le test de "la main au feu " était la torture finale" prouvant que l'accusé était un sorcier. Ce test consistait à ce que le juge implore dieux en lui demandant à ce que la flamme ne fasse pas de mal à l'accusé s'il n'était pas sorcier. Bien sûr aucun ne passait se test avec succes.

Le juge doit éviter la torture pour le prévenu, puisqu'elle ne fait rien sur le sorcier ; néanmoins il est
permis d'en faire usage, même un jour de fête

Les indices légers sont les variations dans les réponses, les yeux fixés en terre, le regard hagard.

La peine est le supplice du feu : on doit étrangler les sorciers, et les brûler après.

(1662) Hector Mac Lean, Jonet Mac Lean, son épouse, Margaret Mac Lean, soeur de Jonet, et une
dizaine d'autres femmes ont été arrêtés et emprisonnés pour un prétendu crime de sorcellerie contre
Alexander Chisholm de Commer, Colin Chisholm son frère, John Valentine et Thomas Chisholm, cousins
d'Alexander. On infligea de terribles supplices à ces gens, tels que leur brûler la plante des pieds ou les
pendre par les pouces. Pire encore, on les attachaient tous ensemble avec des branches de rosiers et les
traînaient dans les rues attachés à la queue d'un cheval. Plusieurs ont avoué pratiquer de la sorcellerie
pour faire arrêter ces effroyables douleurs qu'ils vivaient tous les jours depuis leur arrestation. On
découvrit plus tard que les accusations de sorcellerie étaient dûes à la haine que la famille Chisholm vouait
depuis toujours à la famille Mac Lean.

(1662) Isobel Gowdie était réputée pour être une sorcière. Les dires affirmaient que celle-ci était au
service du diable depuis sa tendre enfance. Elle et les membres de sa famille avaient, selon les ragots,
chacun un esprit maléfique qui les protégeaient du reste du monde. Ce qu'il y avait de particulier avec
cette femme, c'est qu'elle était elle-même convaincue de pratiquer de la sorcellerie. Elle pouvait, selon
elle, prolonger des maladies et rendre des terres stériles. Tout comme la majorité des sorcières, elle périt
sur le bûcher.

Francken, Frans, XV eme siècle
Grien, Hans Baldung, Allemagne, 1485-1545
Hans Baldung Grien, 1485-1545
Wiertz, 1790-1880
Francisco de Goya, 1797-1880
David Teniers, XVII eme siècle

Main en bois sculpté, noirci au feu, rehaussé de traces de cire rouge figurant une blessure, servant à tenir la poupée. le plus beau se trouve au musée de la sorcellerie et date du XIXéme.

le plus souvent orné de trois têtes, l'une regardant vers le haut, l'autre vers le bas, la troisième derrière. Les immolations et le sang faisaient partie des rites des messes noires. Une dague avec de préference un manche noir peut aussi bien faire l'affaire.

Visage cabossé, membres distendus, un clou dans la hanche, c'est un support d'envoûtement elle sont souvent faite en terre glaise. Mais certaines été faite en bois au moyen age.

Pas mal de personnes me demande a moi belial si la magie est dangereuse mais ce n'est pas jeu

La magie noire est aussi simple à manipuler que la magie blanche. Mais vous savez certainement que le monde de l'occulte est régi par une loi du talion inéluctable et qu'à toute action et à toute pensée correspond l'effet approprié. Faire du mal, c'est à dire rompre l'équilibre de l'existence de quelqu'un qui ne le méritait pas ..., équivaut à une violence impardonnable se retournant la plupart du temps contre celui qui l'a provoquée. La magie noire est dans toutes les oeuvres magiques pratiquée dans le seul but de causer la douleur et la destruction, pour le simple plaisir de faire souffrir, dans le but d'une vengeance excessive ou pour protéger maladroitement un amour ou une fortune. La magie noire n'est licite que lorsque tout est perdu et que les protections ne suffisent plus, lorsque sa propre vie ou celle de personnes proches est en danger. Pour mettre en oeuvre ces pratiques, vous devrez avoir une certitude absolue, des idées bien claires et une conscience sereine du changement de toutes les choses, du bien qui se transforme en mal, du mal qui se transforme en bien. Vous devrez écouter votre coeur avant tout, car au fond de chacun de nous existe une étincelle de sagesse divine (si, si !). Et si jamais vous avez envie, ce qui est tout à fait humain, de "jouer" avec la magie noire pour posséder ou pour maîtriser différentes choses, faîtes attention.La magie noire produit des vibrations qui invitent les esprits malicieux et les âmes errantes qui ne demandent qu’a causer le plus de trouble possible.

La messe noire ( Plus désacralisants que le sabbat ) s'inspire de la profanation de la religion prédominante. La messe noire est une parodie du sacrifice liturgique; une messe à l'envers, faite de formules à l'envers, d'hosties noires. La messe est célébrée à l'honneur d'une divinité singulière, le bouc, qui incarnent une sexualité sauvage et fécondatrice. L'analogie avec le Dionysos, le dieu grec de l'ivresse et de l'extase frénétique, par opposition à la sobriété et à la sérénité d'Apollon, apparaît très évidente.

La nécromancie est une technique divinatoire particulièrement macabre se servant de cadavres pour obtenir des réponses sur l'avenir plus ou moins proche du consultant. Elle se base sur la croyance que les décédés, auraient le pouvoir de révéler au nécromant le destin et les faits cachés. Il s'agit sans doute d'une des branches les plus sordides de l'occultisme, dépassée seulement par la pratique des sortilèges mortels. Le rituel commence par une semaine prépératoire, pendant laquelle le nécromant et ses éventuels assistants s'entourent d'une atmosphère macabre, en portant des vêtements prélevés dans des cimetières (ainsi que des linceuls), en utilisant des cierges pour l'illumination, et en mangeant du pain noir azyme et de la viande de chien (animal qui se nourrit parfois de cadavres). Une fois terminée cette première phase, l'opérateur va pendant la nuit auprès du tombeau choisi, l'ouvre, et après avoir découvert le cercueil, prononce une formule magique destinée à faire rentrer l'esprit du défunt dans son corps afin de le réanimer. Pour faciliter opération, le cadavre est extrait en partie de sa demeure et placé la tête vers l'est, analogie de la résurrection solaire. On dit que si le rituel est accompli à la perfection, le mort répond aux questions posées par le nécromant. A la fin, l'opérateur détruit par crémation, l'objet de ses attentions.

Invocation pour ouvrir votre troisième œil
C’est un rituel personnel où vous demandez à un prince des enfers de vous aider à connaître les secrets occultes et de vous permettre de lire dans l’avenir.
Vous devez être à jeun au moins trois heures avant d’effectuer ce rituel
Habillez-vous complètement en noir
et placez un verre de vin rouge au centre de la pièce
près d’un coussin où vous devrez vous asseoir
Formez le cercle magique et asseyez-vous
au milieu de celui-ci avec votre verre à la main
Prenez quelques minutes pour vous détendre
en vous concentrant sur votre désirs de lire dans l’avenir
et de connaître les secrets ésotériques
Une fois que vous êtes prêt vous récitez l’invocation qui suit
en tenant à la main votre verre de vin :
" je t’invoque O AGALIAREPT
toi qui commandes les troupes infernales
qui gouverne les pouvoirs de clairvoyances
Je te demande humblement d’ouvrir mon troisième œil
et de me permettre de voir la lumière secrètes
Laisse-moi voir le futur
Laisse-moi voir le passé
Donne-moi accès aux royaumes mystérieux de l’inconnu
Laisse-moi percevoir et comprendre les secrets de l’Univers cosmique
Infuse ce liquide de ton pouvoir et permets-moi de voir"
Répétez cette invocation 3 fois clairement et à haute voix
Une fois terminé, vous devez boire le contenu de verre d’un trait
Par la suite, étendez-vous et laissez-vous infuser de la connaissance

Au centre d'un cercle magique
au douzième coup de minuit
récitez ces parole :
" Lucifer , je te conjure de quitter l'endroit du monde
ou du ciel où tu te trouves présentement
et te commande , et te contrains par la puissance
du grand Adonaï , Elohim , Aagla
de venir répondre à haute voix
à ce que je te demanderai
et que tu ne pourras me refuser " .

Pour obtenir des réponses
Tout d'abord vous devez avoir plusieurs questions importantes auquelles vous voulez trouver réponse
Peu avant minuit disposé 13 chandelles noire en cercle assez grand pour pouvoir y entrer assis 2 fois
Prendre deux coupes transparentes et les remplir d'un liquide rouge semblable à du sang
Asseyez-vous dans le cercle et posez une feuille de papier complètement blanche devant vous
Placez les coupes de chaque côté de la feuille
Avec une aiguille piquer le bout de votre doigt et déposer une goutte de sang dans chaque coupe
Trempé l'aiguille dans la coupe à votre gauche
et servez vous en pour tracer un pentacle autour de vous , à l'intérieur du cercle
Trempé l'aiguille dans la coupe de droite , tracez une porte sur la feuille blanche et inscrivez-y le chiffre 13
Sous la porte inscrivez 13 questions et numérotez-les
Lorsque sonneront les douze coup de minuit frapper 13 fois sur la porte rouge . Si vous avez executer le tout correctement les coupe devrait se remplir de sang , éclater et les réponses à vos questions apparaître en lettre de sang

Pour frapper quelqun de sa malédiction
L'envoutement de haine
Prendre un crapaud vivant et le lier avec des cheveux que l'on c'est procurés d'avance
Après avoir craché dessus on l'enterre sous le seuil de son ennemie,
ou en tout autre endroit qu'il fréquente tous les jours par necessité
Plus la personne foulera de son pied la charge , plus celle-ci deviendra néfaste

Pour faire souffrir une personne
Le dernier vendredi du mois, le matin, à jeun,
prendre un gros morceau de lard gros comme un oeuf
et le piquer d'une trentaine d'épingles environ (sans les compter) en disant :
"une fois vassis atatlos vesul atcremus, verbo san herbo Diboliâ herbonos : deux fois vassis, etc..., trois fois vassis, etc." - 3 fois
mettre dessus deux branches de rameaux bénis en croix
et enfouir ce dispositif dans un terrain non cultivé

Les appels à l'aide
Ils sont très puissants et vous ne devez pas perde le contrôle des énergies que vous conjurez. De la même façon vous devez empêcher les forces extérieures de vous nuire.
Délimitez votre périmètre et tracer un cercle assez grand
pour que tous les participants puissent bouger aisément sans briser le cercle
( si vous êtes seul dans votre cercle vous le faite plus petit )
Commencez par tracer un cercle avec de la craie blanche,
cela vous permet ensuite de ne pas traverser le cercle
Ensuite, ayant en main une épée ou un couteau rituel
(ou un couteau ordinaire que vous n’utiliserez que pour vos rituels )
tracer le périmètre du cercle marchand dans le sens des aiguilles d’une montre
et en visualisant un mur de lumière qui englobe celui-ci
Vous faites le tour de votre cercle 3 fois en partant et en finissant au nord
( si vous pratiquez avec d’autres, vous demanderez aux participants de garder le silence pendant que vous tracer le cercle )
Il s’agit d’un rituel très important qui assurera la protection de toutes les personnes
à condition qu’elles demeurent dans le cercle pendant tout le temps

Sceau de Salomon ( tiré des clavicules de Salomon )
Il s’agit ici d’un des rituels les plus ancien et les plus puissants pour assurer la protection du magicien qui décide d’appeler à son aide les esprits malicieux, ou même les démons. Le sceau de salomon est en fait un hexagramme, c’est-à-dire une étoile à six pointes formée de deux triangles équilatéraux qui s’entrelacent. Cet hexagone symbolise le pouvoir de l’esprit sur le corps physique, c’est aussi la représentation du macrocosme, de l’univers. Chacune des pointes de l’hexagramme est surmonté d’une croix tronquée qui se font avec la pointe de celui-ci. Les lettres sont des symboles de pouvoirs qui lient l’entité appelée et l’empêche de sortir de l’hexagramme. Les symboles écrits au centre de l’hexagramme emprisonnent son essence et vous permet de la contrôler

Vous devez tracer d’abord les symboles du centre à la craie blanche
ensuite pour ce qui est de l’hexagramme
commencez par le premier triangle qui pointe ver le haut
tracez le second sans toucher au premier
Il est essentiel que vous n’effaciez pas les lignes du premier triangle en formant le second
Vous tracez ensuite les croix qui terminent chacune des pointes des triangles
et finalement les lettres de puissance et les symboles qui sont autour
Une fois que c’est fait vous pouvez invoquer n’importe quel esprit ou n’importe quel forces

Voici les symboles les plus couramment utilisés pendant les Rituels et leurs interprétations les plus courantes.

Cercle: (1) Il symbolise l'éternité, surtout sous la forme de l'anneau.
(2) Le symbole du confinement d'une pièce, visuellement le contact d'une sphère (de protection) avec le sol.

Hexagramme: Symbolise l'homme dans sa dualité Esprit/Corps, ou plutôt, les deux en même temps: humain et divin, éternel et mortel.

Pentagramme: Symbole de l'homme par excellence. Le mage l'utilise pour se symboliser lui-même devant les forces qu'il invoque ou évoque. C'est le plus puissant symbole de protection dans les rituels.

Carré: Le symbole des quatre éléments, et/ou de la matière qui en est composée. Utilisé lorsqu'il s'agit d'inflencer la matière, ou d'invoquer un élément.

Triangle: Symbolisant la puissance des lois divines sur les choses sensibles, il permet au magicien de garder le contrôle de ce qu'il invoque.

La Terre: L'aspect matériel du monde; l'homme dans son aspect corporel. - Connecté au Sud.

Voici les Objets utilisés en Magie dans les rituels, et ce qu'ils symbolisent.

L'athamé: (ou l'épée) symbole de l'invincibilité du mage. Utilisé pour trouver des solutions simples à des problèmes compliqués et pour obtenir des connaissances, c'est aussi une arme, utilisée pour bannir des entitées ou se défendre d'attaques magiques. Les pointes d'une manière générale éloignent l'indésirable. Eventuellement associée à l'air.

La baguette: (ou le bâton) représente la volonté du mage qui est aussi son pouvoir magique. Utilisé pour invoquer, évoquer et faire obéïr des forces et entités. Il peut aussi représenter le principe mâle lorsqu'il y a lieu. D'une manière générale l'apparence de la baguette est importante car c'est aussi la manière dont le mage "sent" son propre pouvoir qu'elle exprime. Eventuellement associée au Feu et parfois à l'air.

La coupe: Symbole du développement et de la perfection. Elle est utilisé dans des rituels appellant des changements ou une synthèse. Elle est liée au Graal. Lorsqu'il y a lieu elle représente aussi leprincipe féminin. Eventuellement associée à l'Eau

Le crâne: Symbole de l'homme éternel associé à la divinité, il évoque la puissance de son possesseur (pensez aux enfants qui aiment ce symbole, ou aux pirates) et est utilisée pour affirmer celle-ci aux entitées invoquées. Il est parfois utilisé pour représenter un lien vers le monde des morts.

L'anneau: Symbole de l'éternité et de l'infini., rarement utilisé, il apparait dans des rituels où le mage fait appel à des choses qui le dépassent profondemment.

Le Chaudron: Eventuellement associé l'élément de l'eau, il est une version de la coupe avec deux notions qui se dénotent: il permet des préparations et est utilisé comme "mirroir".

Je vous propose maintenant quelques petits sortilèges qui peuvent vous être utiles:

La magie noire fascine bien des gens et tout ce qui touche à ce sujet exerce une attraction sur le commun des mortels, malgré le fait que cette magie puisse parfois effrayer, mais cela n’est en quelque sorte que le reliquat du temps de la fameuse chasse aux sorcières qui dura quelques centaines d’années et qui culmina aux Etats-Unis, dans la ville de Salem en 1692. c’est d’ailleurs cette période qui est largement responsable de toutes ces idées préconçues que l’on se fait sur la magie en général, et sur la magie noire en particulier. Les textes qui proviennent de cette époque constituent d’ailleurs un ramassis de superstitions et d’invention tellement incroyable qu’il est difficile d’imaginer que des gens normaux puissent croire de telles sornettes…
Pourtant, si l’on porte attention à ce que les gens racontent lorsqu’ils parlent de magie noire on se rend compte bien rapidement qu’ils ne sont que l’écho de vieux textes désuets écrits au 13 e et 14 e siècle par des papes et des prélats qui voulaient tout simplement asseoir le pouvoir de la religion catholique et son autorité sur le monde. Il faut se rappeler que jusqu’au 13e siècle, les autorités religieuses dénonçaient la sorcellerie comme un mensonge. Sermon du 8e siècle, conservé jusqu'à ce jour dit : "on va même jusqu'à prétendre que les sorcières dévorent les enfants du bétail et des chevaux, et commettent encore d’autres crimes. On ne doit pas croire à tout cela…il n’y a jamais eu de sorcières et il n’y en aura jamais".

Par contre, à cette époque, on croyait néanmoins que certaines personnes pouvaient être possédées par un démon et, dans ce cas, jeter des sorts. Le concile de Paris, en 829, déclare : " il est certain que, par divers prodiges ou des illusions diaboliques, quelques cerveaux se trouvent empoisonnés au moyen de philtres d’amour, d’aliments et de phylactères ; les hommes les estiment devenus fous, car ils ne sentent même plus leur honte. Leurs maléfices peuvent, dit-on, troubler l’air, envoyer la grêle, prédire l’avenir, enlever les fruits et le lait aux uns pour les donner aux autres, et faire des prodiges innombrables. Dès que sont découverts les coupables, hommes ou femmes, ils doivent être soumis à la discipline et punis par les soins du prince..."
Comme on peut le constater, d’un côté l’Eglise ne croit pas à la sorcellerie et, d'un autre côté, elle l'attribut aux pouvoirs de Satan et de ses légions infernales.
C’est la grande confusion. C’est ce qui expliquerait d'ailleurs qu’on en vint facilement ( et rapidement ! ) à penser que le meilleur moyen d'éviter les conséquences des sortilèges était…d’éliminer physiquement ceux et celles qu’on croyait en être les auteurs. Les procès de sorcellerie ou ceux de possessions du diable survenaient de façon sporadique, mais, à la longue, on a fini par voir des sorciers partout et ce fut la période de l'Inquisition, où les bûchers n'avaient pas vraiment le temps de refroidir et où les bourreaux faisaient du temps supplémentaire !

C’est à partir des chroniques de cette époque que la majorité des gens se sont fait une idée de la magie noire, de ses rituels et de ses pratiques. L’Eglise décida donc qu’il s’agissait d’hérésie et que toutes les religions pré - chrétiennes étaient l ‘œuvre du diable que,
par conséquent, les personnes qui pratiquaient la magie étaient damnées.

Les siècles passèrent, toute forme de magie et ses praticiens étaient condamnés et les règles de l ‘Eglise de plus en plus lourdes, de plus en plus sévères. En 1326, le pape jean XXII relança le débat en écrivant : Nous apprenons avec douleur l’iniquité de plusieurs hommes chrétiens seulement de nom. Ils traitent avec la mort et pactisent avec l’enfer, car ils sacrifient aux démons ; ils les adorent, fabriquent et font fabriquer des images, un anneau, un miroir, une fiole ou autre objet dans lequel ils enferment les démons, par la magie ; ils les interrogent, obtiennent des réponses, demandent du secours pour l’accomplissement de leurs désirs pervers…
Comme vous pouvez le constater, à partir d’un rituel ordinaire, celui des bouteilles ensorcelées et d’autre, comme la boîte de pouvoir, ce pape tira des conclusions très fantaisistes. Demander l’aide aux créatures élémentales ne constitue pas un rite satanique et les désirs pervers ne sont bien souvent que l’expression de désirs normaux et très ordinaires, mais que l’Eglise voit tout de même d’un très mauvais œil.

Ce qui attire surtout les gens vers la magie noire, c’est le pouvoir que celle-ci nous confère contre les ennemis, les personnes qui nous font du mal, contre les injustices qui sont commises contre vous. Essentiellement, la magie noire est une pratique de maléfices dirigés vers d’autres personnes. Le point très important à retenir c’est que, dans cette pratique,on dépense toujours le moins d’énergie personnelle possible pour obtenir les résultats que l’on désire. C’est véritablement la loi du moindre effort, pour obtenir le maximum en retour. La magie noire se nourrit des énergies négatives, comme la jalousie, l’envie, l’esprit de vengeance, la cupidité et ainsi de suite. Ces énergies font partie de nous--- ne nous le cachons pas----, et la magie noire se sert de celles-ci pour en quelque sorte ‘énergiser’ les sortilèges et charmes. Bref, la magie noire se sert des pulsions humaines naturelles et les transforme en énergie magique dans un but propre ( et personnelle ) au sorcier ou magicien. Elle est aussi très spécifique, car un magicien noir tient à contrôler tous les éléments de ses sortilèges et l’aide qu’il demande exige un prix. En ce sens, les offrandes sont autant de moyens de contrôler les forces éthériques ou les créatures qui viennent en aide au magicien. Les créatures qui aident celui-ci sont dominées par le magicien, c’est la raison pour laquelle le sorcier doit toujours êtres sur ses gardes afin de ne pas tomber sous le joug des créatures ou démons qu’il appelle. Ceux si n’aiment pas êtres contrôlés et la vengeance qu’ils exercent, si et quand ils parviennent à se libérer, n’est pas toujours agréable. Il faut toutefois préciser, ici, que cette vengeance n’est jamais ‘mortelle’, car les magiciens appellent surtout des créatures de petite envergure...

Les puissances infernales doivent être maîtrisées par la ruse. Elles sont comme un cheval conscient de la timidité de son cavalier. Elles s'efforcent de lui faire perdre les étriers. Les gens facilement impressionnables, qui ont peur des apparitions horribles et des bruits infernaux, devraient s'abstenir de mobiliser les forces diaboliques, car celles-ci se manifestent d'abord par de terrifiantes visions. Quand on l'appelle, le diable apparaît sous les formes les plus bizarres avant de condescendre à prendre l'apparence humaine et, si le magicien ne peut demeurer tranquillement à l'intérieur de son cercle protecteur, s'il laisse seulement le doigt dépasser la ligne magique, il sera mis en pièces. Car les démons détestent servir les magiciens, et ce n'est qu'au prix d'une précieuse âme humaine qu'ils acceptent une servitude temporaire. Ils ont plaisir à prendre au dépourvu le sorcier qui a enfreint les règles. Il n'est pas nécessaire de déranger Lucifer en personne quand un prince infernal de moindre rang peut satisfaire vos vœux.

Deux jours avant l'invocation, coupez un rameau de coudrier sauvage avec un couteau neuf n'ayant encore jamais servi. Le rameau devra n'avoir jamais porté de fruits et sera coupé au moment même où le soleil se lève sur l'horizon. Ensuite, prenez une sanguine, comme l'appellent les droguistes qui la vendent, et deux chandelles de cire bénie, et choisissez un lieu solitaire où l'invocation puisse se dérouler sans trouble. Les vieux châteaux en ruine sont excellents, car les esprits affectionnent ce genre de bâtisses ; une pièce retirée de votre maison peut également convenir. Avec votre sanguine, tracez un triangle sur le plancher, et placez les bougies des deux côtés du triangle. A sa base, écrivez les lettres sacrées IHS, flanquées de deux croix.
Prenez place à l'intérieur du triangle avec votre baguette de coudrier et les papiers portant le texte de la conjuration et de vos demandes, et appelez l'esprit avec espoir et fermeté :
"Empereur Lucifer, maître des esprits rebelles, je te prie de m'être favorable maintenant que j'appelle ton ministre, le grand Lucifuge Rofocale, car je désire signer un contrat avec toi. Je demande aussi que le prince Belzébuth puisse protéger mon entreprise. O Astaroth ! Grand comte, sois également favorable, et fais en sorte que le grand Lucifuge m'apparaisse en forme humaine et avec force et sans odeur mauvaise, et qu'il m'accorde, par le traité que je suis prêt à signer avec lui, toutes les richesses dont j'ai besoin. O grand Lucifuge ! Je te prie de quitter le lieu que tu habites, où qu'il puisse être, et de venir ici me parler. Si tu ne veux pas venir, je t'y contraindrai par le pouvoir du grand Dieu vivant, du fils et de l'Esprit. Viens promptement, ou je te tourmenterai éternellement par la puissance de mes graves paroles et par la grande Clé de Salomon, dont il usa pour obliger les esprits rebelles à accepter un pacte. Aussi, apparais aussi vite que possible, ou bien je te tourmenterai continuellement par les puissantes paroles de la Clé : "Aglon tetragram Vaycheon Stimulamathon Erohares Retragsammathon Clyoran Icion Esition Existien Eryona Onera Erasyn Moyn Meffias Soter Emmanuel Sabaoth Adonaï, je t'appelle, Amen."
Cette incantation est irrésistible.
Avant que vous l'ayez finie, Lucifuge apparaîtra et vous parlera en ces termes : "Me voici, que veux-tu ? Pourquoi troubles-tu mon repos ? Réponds !"
Réponse : "Je veux faire un pacte avec toi pour que tu me donnes la richesse aussitôt que possible ; autrement, je te torturerai avec les paroles puissantes de la Clé."
Lucifuge répondra selon un cérémonial conforme aux usages de la diplomatie : "Je ne puis obéir à ton ordre si tu ne me fais don de ton corps et de ton âme au bout de vingt ans, étant entendu qu'à cette date, je pourrai faire de toi ce que je veux."
Ceci est le point crucial. Le magicien doit être sur ses gardes et ne se livrer en aucune façon. Il doit essayer de forcer Lucifuge à obéir sans rien lui promettre. Mais de tels artifices sont de médiocre profit, car l'enfer ne donne rien sans contrepartie.

- vous saignerez une poule noire à un croisement de chemins, soit vous enterrerez ladite poule en prononçant cette formule magique, « Dies, mies, jesquet, benedo, efet, douvema, enitemaüs ! »
- le magicien doit porté une poule noire, qui n’a jamais pondu, à la croisé de deux routes ; là, à minuit, il devra couper le pouler en deux et dire : “ eloïm, essaïm frugativi et appelavi. ”il doit se tourner vers l’orient, s’agenouiller et prononcer le grand appel en tenant une branche de cyprès devant lui, et “ il ” apparaîtra immédiatement.

Dans une hypothèse comme dans l'autre, il faudra implorer le secours du Diable, lui promettre obéissance et fidélité, et surtout lui donner un petit cadeau, faute de quoi il vous tordrait le nez. Sachez qu'une vieille savate est toujours appréciée, mais qu'un cheveu ou une paille le contenteront très bien. Au Moyen Age, il était plus simple qu'aujourd'hui de pactiser avec le Diable puisqu'il suffisait d'aller au sabbat que le Maître Infernal honorait de sa présence.

Au Moyen Age, la messe noire était le moment fort du sabbat. Elle reprit du service au 17ème siècle auprès des grandes dames de la cour. Son efficacité s'explique par les considérations suivantes:

- La profanation des ingrédients de l'office catholique(cierges noirs, crucifix renversé, rituels inversés, etc.) satisfait Satan, cet orgueilleux ange déchu qui n'a pas voulu être sous la coupe de Dieu. Le Très-Bas se manifeste donc et prête obligeamment son concours.

-Le sacrilège que commettent les participants par rapport à leur religion d'origine leur confère personnellement un pouvoir magnétique.

- La dépravation sexuelle qui est de mise lors de la célébration attire les larves et les démons qui ne demandent qu'à se rendre utiles.

- Par-dessus tout, le sacrifice d'une Victime humaine est de nature à décupler la force de tous ces mauvais esprits et par conséquent leur capacité de mauvaise action.

Les grimoires comme celui du pape Honorius ou de la Poule Rouge recèlent des incantations pour faire venir les démons, mais faire venir les démons est complètement différent de faire venir le Diable. En effet, dans le premier cas, les démons vous doivent obéissance, tandis que dans le second, il s'agit d'un pacte cinquante-cinquante où chacun a son intérêt, et signé en bonne et due forme. Pas question de mener le Diable par le bout du nez.

Les pouvoirs d'un talisman sont de nature symbolique (ou analogique).Il nécessite des opérations magiques, basées sur les relations des énergies entre elles ( noms magiques, formules, chiffres, pierres, couleurs ou influences astrales). Par exemple si un talisman se rapporte à la Lune dans sa composition rentrera l'eau, le Lundi, l'argent, le saule, l'opale ou des coquillages tous reliés à la Lune symboliquement. Le talisman répond à un ensemble de lois et sa confection implique que l'on connaisse parfaitement les règles .Sinon il ne fonctionne pas.C'est un objet puissant, protecteur, qui nécessite un savoir.

Le pentacle dit Sceau de Salomon fait partie des talismans puissants,trés protecteur, il en est un exemple trés abouti,le plus connu, lié aux formes et aux chiffres.
Etoiles à cinq branches entrecroisées qui figurent la circulation des énergies entre les 4 éléments (feu terre air eau) et l'esprit...

Les amulettes Les fétiches et amulettes ignorent toutes ces références à un système analogique élaboré. Leur fabrication est moins complexe. Le plus souvent il ne sont fabriqués qu'avec des matériaux plus élémentaires et sont souventmêlés de superstitions.

LES TALISMANS

Le talisman en quelques mots

Il n'est guère possible de déterminer avec exactitude l'étymologie du mot talisman. On pense qu'il peut provenir soit de la combinaison de 2 mots arabes : tilasm et tillam qui signifie image magique, soit du grec telesma qui correspond à l'expression "objet consacré". D'autres sources se réfèrent au terme grec thelemos qui s'appliquait à la volonté ou à un autre sens de telesma qui faisait allusion à la force astrale.

Les pouvoirs du talisman sont pour une large part symbolique ou analogique. Par exemple : tel talisman se référe au soleil, sa composition fera apparaître un tournesol... Dans un autre registre, le rubis sera, en revanche, par sa couleur écarlate, appelé à représenter le dieu Mars. Le talisman répond donc à un ensemble de lois établies parl'homme.

La confection d'un talisman implique que l'on connaisse parfaitement les règles ou normes appelées à en régir la fabrication . IL est d'ailleurs NECESSAIRE de les respecter dans les moindres détails mais aussi d'en pénétrer le sens car si on ne maîtrise pas parfaitement le rituel qui prélude à sa réalisation, le talisman ne produira pas l'effet escompté.

Les fétiches et amulettes ignorent toute référence à un système analogique et symbolique. Leur fabrication mets en oeuvre des notions moins complexe. Le plus souvent d'ailleurs, il ne sont élaborés qu'à partir de matériaux plus élémentaires et moins aboutis. Le pentacle est quant à lui, un talisman perfectionné et sa confection requiert des règles encore plus complexe que le talisman.

AVERTISSEMENT : on ne devrait JAMAIS porter un talisman dont on ne comprend pas les symboles et les écritures. En effet, beaucoup de personnes, puisque c'est un secteur à profit, confectionnent des talismans sans en avoir vérifié l'orthographe exacte ! je vous laisse imaginer les dégâts possibles ...! Même dans certains livres très connus se sont glissées des erreurs par négligence. Donc un seul conseil, mettez-vous à l'hébreu et confectionnez-vous même vos talismans !

Comment fabriquer un talisman ?

Bon déjà, je n'ai aucune science infuse donc les renseignements suivants sont donnés à titre indicatif. Donc si vous désirez confectionner des talismans, il est préférable de bien vous documenter et de comparer plusieurs ouvrages.

La fabrication d'un talisman demande une grande pureté intérieure et l'application rigoureuse de certaines clés qui sont celles du Soferouth, c'est-à-dire l'art du Sofér, du scribe.

Le Sofér doit apprendre à former parfaitement chaque lettre, chaque sceau, à fabriquer son encre en fonction de certains critères et savoir précisement choisir un support en parchemin végétal ou animal.

Parmi les règles fondamentales, il faut souligner qu'un lettre doit être écrite et non sculptée ainsi si une goutte d'encre rend une lettre méconnaissable, il est interdit de gratter l'encre car ceci reviendrait à sculpter la lettre ; le qamiah (talisman) est alors nul. Le parchemin doit être inspecté de très près afin de pouvoir déceler s'il comporte des défauts. L'encre que l'on appelle "diyo" est un savant mélange d'encre et de myrrhe.

La fabrication d'un talisman doit avoir lieu dans une ambiance de pureté, c'est pourquoi il faut brûler des arômes afin de sanctifier le lieu. Une fois le Talisman dessiné, il devra être encensé avec la fumée des arômes.

Il existe une foule de mélanges d'arômes, les ingrédients sont souvent choisis en fonction de leurs qualités particulières ou de leur lien astral. Mais généralement on utilise pour les consécrations le même encens que celui qui était brûlé dans le Temple de Salomon qui est en partie décrit dans le livre de l'Exode (30 : 34-36). Cet encens était brûlé 2 fois par jour sur l'Autel des parfums. La Mishna Yoma (II:4) précise qu'on en utilisait 1 "mané" (240 g) par jour.

Voici, d'après la section Massékkéth Keritoth (6b), les onze variétés d'essences qui ont été prescrites à Moïse au Mont Sinaï (proportions pour 1 kg) :


Storax ou Mélisse		190g
Ongle aromatique ou Lonychite		190g
Galbanum		190g
Encens pur		190g
Myrrhe		44g
Casse		44g
Nard		44g
Safran ou Curcuma		44g
Costus		32g
Ecorce aromatique		8g
Cinamone ou Canelle		24g

Chaque plante doit être réduite séparément en poudre fine. L'ongle aromatique désigné dans la mishnah comme "la racine d'une plante aromatique, lisse et brillante comme l'ongle" doit avant d'être réduit en poudre, être poli à l'aide d'un ingrédient désigné par le terme "borith karshinah" (saponnaire-vesce), afin de le rendre parfaitement blanc. Le tout étant ensuite mélangé en ajoutant un peu de sel, un peu de rose de Jéricho et un peu de vin de chypre (ou du caprier).

La consécration d'un talisman

La précaution et la précision graphique d'un qamiah sont importantes, mais sa fabrication reste inachevée tant qu'il n'est pas consacré. Par la consécration on va remplir le qamiqh de sa force. Un qamiqh est comme un monde réduit auquel il faut insuffler la vie, comme Elohim l'a fait pour créer son monde. Il peut alors être considéré comme un golem sur parchemin. La création à duré 7 jours, il en va de même pour le qamiah ...

Toutes les opérations magiques se plient à à des règles, le temps de la consécration peut, toutefois, varier entre trois, sept, ou ving et un jours. Tous les textes traditionnels de magie semblent d'accord sur ce point.

Le succès d'une opération magique dépend beaucoup de l'état de pureté de l'opérateur, qui doit se préparer durant plusieurs jours ; plus l'opération est délicate plus le temps de purification est long.

La plupart des textes précisent qu'il faut se munir de vêtement neufs ou très propres, de ne surtout pas manger de viande ou de poisson, de s'abstenir de rapport sexuel et de ne pas boire de vin. Ce sont les principales précautions, mais la liste peut aisément s'allonger.

Le choix du moment propice a aussi son importance, de nombreuses règles ont été établies. Les kabbalistiques s'abstiennent de toute opération magique les jours suivants : 1er Nissan, 4 Sivan, 5 Iyar, 18 Tammouz, 3 et 24 Ab, 3 et 23 Eloul, 3 Tishri, 2 Kislev, 4 Téveth, 23 Shevath et 5 Adar.

Opération magiques et influences astrales

Les planètes et les anges jouent un rôle important dans les réalisations magiques, par exemple, certaines vertus sont traditionnellement accordées aux planètes, dont il faut tenir compte (Raziel 17b) :

Lune		Détient les clefs des cieux et de la terre, s'utilise pour le bien et le mal
Soleil		Lumière et ténèbres, accomplissement, voyage, exil et travail.
Mercure		Sagesse, habileté, écriture, langage
Vénus		Amour, grâce, enfant, convoitise, fertilité
Mars		Sang, guerre, jalousie, méchanceté, haine, conflit externe
Jupiter		Vie, paix, bonheur, prospérité, élan religieux, joie, richesse
Saturne		Pauvreté, destruction, conflit interne, maladie

L'influence de ces planètes dans le système magique (que le Sépher Yetsirah conforte), ne dépend pas de leur position dans le ciel, mais de l'heure du jour. Les planètes se classent dans l'ordre de leurs distances par rapport à la terre : Saturne, Jupiter, Mars, Soleil, Vénus, Mercure, Lune.

D'après la bible, les étoiles et les planètes ont été créées au quatrième jour de la Genèse : "Elohim dit : Qu'il y ait des luminaires dans l'étendue des cieux, pour séparer le jour, d'avec la nuit ; que ce soient des signes pour marquer les époques, les jours et les années... Ainsi, il y eut un soir, et il y eut un matin : ce fut le 4ème jour" (Gen. 1:14-19)

En comptant dimanche comme premier jour (dans le calendrier hébreu), le "Jour 4" fut un mercredi. Les planètes ont été placées sur leurs positions la veille du "Jour 4" (de 18 heures à minuit), c'est-à-dire dans la nuit de mardi (selon l'organisation du temps hébreu), dans l'ordre de leurs distances par rapport à la terre. Ainsi durant la première heure de la nuit de mardi (18 heures), Saturne a été positionnée. A la seconde heure (19 heures), Jupiter a été placée dans sa position. Et ainsi de suite :

Une fois que les positions des astres pour le "Jour 4" sont déterminées, il suffit ensuite de continuer à les développer dans le même ordre pour les jours suivants, comme le montre le tableau suivant.

Les heures indiquées sont évidemment celle du Soleil. Pour rattacher le tableau suivant aux calendriers magiques occidentaux, il suffit de considérer que la première heure du jour de ces calendriers correspond ici à 6 heures. La première de la nuit sera donc pour nous 18 heures. La consécration d'un qamiah se fait en fonction de ces heures planétaires, par exemple : un qamiah de prospérité se fera durant une des heures de Jupiter.

Traditionnellement, une planète correspond à un jour de la semaine et à une couleur :

Ces correspondances ont lieu quatre fois par jour dans le tableau des heures à 3 h, 10 h, 17 h, 24 h. Ce sont les meilleurs moments pour les consécrations. La connaissances des couleurs intervient aussi dans le matériel utilisé.

Les vocalisations suivantes sont attribuée à chacun des jours de la semaine, ces sons, données par le Qnéh Binah (34b) d'Eléazar P. Alschüler, sont des acrostiches de noms d'anges attachés à ce jour :

Les noms magiques

On trouve dans les talismans et les amulettes, des mots n'ayant aucun sens apparent. Certains sont très connus et utilisés, d'autres beaucoup moins répendus. Ces mots magiques ne sont jamais pris à la légére et sont tous porteurs d'une signification occulte comme par exemple le célébre "ABRACADABRA" provenant du moyen âge ; il est constitué de neuf lettres et structuré par trois Aleph (début, milieu et fin)séparant les mots séparant les mots "baraq" (foudre) et "dabar "parole". Ce mot magique donne donc à la parole la puissance de la foudre en éblouissant une assemblée. On trouve généralement ce nom écrit en triangle et en lettre latine sur les talismans, son écriture hébraïque est la suivante :

Les noms magiques sont obtenus par des associations, des dénaturations, des abréviations ou des combinaisons, selon des règles établies.

AZBOGAH se trouve parfois sous la forme de ATSBOGA. Le nom se trouve écrit de cette manière mais doit se prononcer d'une autre ; c'est à ce niveau qu'il faut être très viligant dans les ouvrages de Kabbale magique. La véritable prononciation est "Eizguédaï", ce que l'on peut traduire par "messager". Il s'agit d'un nom d'ange que l'on invoque en cas de rencontres fâcheuses sur la route. Dans le Sepher Raziel, il est placé dans le qamiah servant à ouvrir l'esprit aux études religieuses (42b).

KOUZOU, c'est le tétragramme qui a subi une transformation : si on remplace le Yod par la mettre suivante on obtient Kaph, le Hé devient alors Vav, le Vav devient Zeïn (système Abgad"). Ainsi le Yhwh se transforme en Kouzou. Ce nom est très couramment utilisé ; la guématria de ce nom montre qu'il garde toutes les qualités du grand Nom, car il manifeste l'unité de Dieu.

D'après Joseph Gikatilla : "Lorsqu'on trouve écrit le Tétragramme, ceci veut dire que "Yhwh éh'ad", Dieu est un : c'est le secret de la Merkavah. Dans le mouvement de la Merkavah, Yhwh est Kouzou. Et le secret de Kouzou c'est Yhwh éh'ad". Ce texte veut dire que Yhwh égal à 26 plus éh'ad àgal à 13, font un ensemble de valeur 39, la valeur numérique de Kouzou. Ce nombre est celui de la transformation et de la résurection ; c'est pourquoi 39 est aussi la valeur numérique de "Tal", la "rosée".

Il est écrit dans Isaïe (26:19) "Que tes morts se revivent ! Que mes cadavres se relèvent ! - Réveillez vous et tressaillez de joie, habitants de la poussière ! Car ta rosée (tal) est une rosée vivifiante" ; ce qui pourrait se traduire, en ne lisant pas "rosée" mais "39" : "Car 39 est une rosée vivifiante".

AGLA, c'est la célébre abréviation de la prière "Atha guibor Ieolam Adonaï", "tu est fort éternellement Adonaï". C'est la partie d'une pière appartenant au rituel juif journalier. D'après le Sépher amta'hath binyamin de Loeb Cohen, c'est le premier mot à inscrire sur une amulette et à mettre au front d'une femme dans les douleurs de l'enfantement. Signalons aussi que les kabbalistiques reconnaissent dans la répétition de la formule "Atha guibor léolam Adonaï" le pouvoir de retrouver les objets perdus. Agla est certainement la formule la plus usitée dans l'occultisme et peut-être aussi la plus détériorée.

MAKABI, est une abréviation du verset de l'Exode (15:11) "Mi Kémokh'a Baélim Yhwh" "qui est comme toi parmi les dieux, Yhwh ?". On trouve ce nom inscrit dans le qamiah pour se préserver du mal. On associe généralement cette formule au prince céleste Mikael. Makabi est aussi le nom hébreu des Macchabées, Judah Macchabée purifia le Temple profané depuis 3 ans.

MATSMATSITH : ce nom magique vient de "matsouth" et veut dire "guerre". On l'invoque pour échapper au glaive de l'ennemi ou à un agresseur. Dans Sepher Raziel, il constitue une bénédiction finale. On peut aussi trouver dans ce même Sepher Raziel, le nom de "Matsouth matsia", qui est l'épée de Dieu. En applaquant le système Ash-Bat à la syllabe "mats" on obtient "Yah", un nom de Dieu. Ce nom en tant que glaive de Dieu, revient systématiquement dans les textes de Shiour Qomah.

Taftafiah : comme pour le nom précédent, la première syllabe est redoublée. Ce nom vient donc de "Tafiah", "l'éclat divin". Taftafiah est un nom formé à partir des deux première lettres des versets du Psaume 119:69 et 76. Ce nom magique est surtout connu pour être le troisième nom de Métratron. On l'invoque pour éviter d'être enfermé ou bloqué. Sa valeur numérique, égale à 193, est aussi celle de "al maguén", "sur le bouclier" et montre bien son aspect protecteur.

ATNIQ : "Dieu accorde", le Sépher Raziel le signale comme nom d'une des lettres de la divinité, et le place dans le qamiah pour ne pas être dominé par quelqun tenant une arme.

TSOURTAQ : "Rocher couronné", les H'ékhaloth rabbati l'écrivent "Tsourtag". Il figure dans le Sepher Raziel sur les talismans pour échapper à une arme, pour la femme en couches et pour ouvrir l'esprit aux études religieuses. Ce nom est aussi invoqué pour briser les blocages et éviter la prison.

ANAQTAM : ce nom apparaît dans de nombreux talismans et invocations. Il correspond aux roshéi tévoth (acrostiches) de l'expression : "Dieu terrible saint parfait immense".

YAGUEL PAZEQ : il s'agit des deux premiers mots du nom divin en 42 lettres. Ce nom entier ou par fragment, est très utilisé dans l'invocation et els talismans.

SHADDAÏ : "c'est suffisant", nom de Dieu en tant que maître des Shédim (démons) et de toutes les forces de la nature s'appyant sur la terre, l'eau, le feu et l'air. D'après le Sépher Shaaré tsédeq, c'est le huitième attribut divin, appelé aussi "Qarintol", "mystère de la beauté".

Il ne s'agit la que de quelques exemples, le Sépher Raziel et les autres ouvrages théurgico-magique en sont remplis, de plus je n'ai pu y introduire les termes en hébreu car la qualité du scan était médiocre vu la grandeur de l'écriture de l'original.

Je vous conseille vivement, si vous voulez en savoir plus de vous offrir le livre de VIRYA "Vie mystique et Kabbale pratique" qui explique très simplement la kabbale ce qui n'est pas le cas de tous les ouvrages que l'on peut trouver sur le sujet !!!

Il est très difficle de faire une recension précise de ces mots magiques, Virya renvoie le lecteur au "Vocabulaire de l'angéologie" de Moïse Schwab.

Baqashoth et rite

Une "baqashoth" est une demande, une requête. Tous les talismans et les opérations magiques sont accompagnées d'une baqashoth. C'est sur elle que repose le rite car elle porte l'intention et l'information essentielle du rite. Généralement^, une baqashah est constituée d'une louange, accompagnée d'une réciatation de noms sacrés et de l'énoncé de la raison pour laquelle on la fait. Mais pour profiter d'une baqashoth, il est préférable d'en avoir reçu la transmission initiatique. Le rite a aussi pour fonction de tirer la puissance d'un nom magique, et d'en être investi.

Un nom magique possède une force potentielle qu'il tient de la vibration des syllabes qui le composent, et par l'utilisation qu'en ont fait les générations passées. La transmission du nom peut se passer de deux façon :
- soit en recevant le nom par un maître
- soit en l'attirant dans un rite magique

La première solution est de loin la meilleure car le fait d'attirer soi-même l'énergie d'un nom magique peut amener à se fourvoyer et se laisser illusionner. Tandis qu'un maître AUTHENTIQUE (Attention...aux charlatans !!!!! Perso je dirais de se méfier de quiquonque se vante d'avoir tel ou tel pouvoir ! Je pense (mais peut-être je me trompe) qu'un maître est un être humble est discret...) l'ayant lui-même reçu et enrichi par sa pratique personnelle, peut en transmettre la force, que le disciple devra développer à l'aide de ses propres eforts. Il existe de nombreux rites de transmission car chaque cercle a organisé sa manière de procéder ; il faut constater que la majorité de ces rites utilisent la force de l'eau.

Rite d'initiation personnelle

Voici un rite d'initiation personnelle décrit dans le Sépher haMalboush (dont une grande partie est contenue dans la première partie du Sépher Raziel) :

"Ecris les noms mystérieux de la divinité sur du parchemin de gazelle conforme, découpe ensuite une tunique sans manches, à la manière du pectorale de Cohen Gadol. Elle doit recouvrir tes épaules et ta poitrine jusqu'au nombril, en tombant de chaque côté sur tes hanches.

Il faut aussi te confectionner un chapeau avec ce parchemin, pour aller avec la tunique. Inscris sur le vêtement les noms magique, à partir de ce moment tu dois jeûner sept jours, en évitant tous les contacts impurs. Tu dois t'abstenir de produits animaux, des oeufs et de poisson. Tu ne te nourriras que de légumes secs ou de végétaux (il s'git en fait plus d'une diete que d'un jeûne).

les septs jours passées, rends-toi près de l'eau et appelle à voix haute le nom inscrit sur la tunique. Si une forme verte apparaît au-dessus de l'eau, ceci signifie qu'il reste encore en toi des impuretés, continue ta purification encore sept jours, en l'accompagnant d'actes de charité. Prie ton Dieu, pour ne pas être rejeté une fois de plus.

Si la fois suivante tu discernes une lueur brumeuse rouge clair, tu es alors suffisamment purifié pour recevoir le nom. Immerge-toi jusqu'au hanches et attire le nom puissant et terrible en le répétaant. Prononce aussi les noms des anges qui lui correspondent, afin que ces derniers apparaissent dans une vapeur devans toi".

Rite d'initiation par un maître

L'inititiation par un maître se passe aussi généralement dans l'eau, ce qui rappelle l'initiation de Jésus par Jean le Baptiste et certains rites gnostiques. Dans son commentaire sur la Torah, Bah'ia ben Asher (XIIIème siècle) affirme que la transmission de nom uniquement sur l'eau est une tradition mystique et cite à ce sujet le Sépher haShem d'Eléazar de Worms :

"Le nom ne doit être transmis qu'à des initiés, qui contrôlent leur colère, modestes et craignant Dieu en accomplissant ses commandements. Le nom se transmet uniquement dans l'eau. Le maître est son disciple doivent avant tout, s'immerger dans l'eau courante d'une profondeur de quarante mesures.

Il leur faut ensuite mettre des vêtements blancs et jeûner tout le jour de l'initiation. Ceci fait, il s doivent immerger leur cheville dans l'eau courante, que le maître consacre en récitant la prière qui se termine par les mots "La voix d'Elohim plane sur les eaux" ! Loué soit-tu, Adonaï Toi qui transmets Ton secret à ceux qui Te craignent, Toi qui connais les mystères (atha yodea razéi)".

Le maître et le disciple dirigeront ensuite leurs regards sur la surface des eaux en récitant des versets de psaumes louant Dieu au-dessus des eaux. Le maître transmettra le nom secret de la divinité, que le disciple doit recevoir et ils se rendront ensemble dans une synagogue ou une yéshivah, pour réciter des actions de grâces sur une coupe remplie d'eau".

Bien que les kabbalistiques utilisent la transmission sur l'eau, cette notion, quelque peu "baptismale" n'a aucune source dans la littérature talmudique ou dans le judaïsme en général.

Tous les extraits de texte de cette page sont tirés du livre de Virya précédemment nommé qui m'a semblé le plus clair et sérieux dans ces textes et que je vous recommande si vous vous intéressez à la kabbale.

Dans la tradition sorcière occidentale (non dans le sens péjoratif du terme) et tout spécialement des Etats-Unis, the Book of Shadows (littéralement le “Livre des Ombres”) désigne le livre magique au sein duquel sont consignés les sortilèges du magicien ou de la magicienne. C’est un livre de pouvoir à plus d’un titre car il est sensé renfermer les secrets de ceux du sorcier et de la sorcière (peut-être davantage de la sorcière d’ailleurs, à laquelle ce livre semble plus particulièrement lié), mais aussi parce que, par le fait même de renfermer en lui ces formules, symboles actifs et noms d’esprits, de “familiers”, de divinités (ou de démons bien sûr), autant d’ailleurs que par l’attention toute particulière qui lui est consacrée par son ou sa propriétaire, ce livre développerait et rayonnerait lui-même une énergie qui lui serait propre et qui serait source d’un pouvoir distinct dont pourrait bien entendu profiter la personne qui le détiendrait, ou le volerait...!

Voici une forme pantaculaire toute simple du Futhark (l'alphabet runique). L'aspect sous lequel il est présenté est celui qui est le plus antique et donc seul à être strictement fidèle à l'authentique tradition nordique, bien avant qu'elle soit pervertie par les esprits avides de pouvoirs, puis, de nos jours, par une forme de satanisme. Le Futhark traditionnel n'est constitué que des vingt-quatre runes originelles (et pas une de plus) organisées en trois rangées (ou « oettirs ») de huit runes chacune. Le port des trois oettirs sur soi (de manière discrète si possible), représente un authentique talisman canalisateurs de forces cosmo-telluriques ayant pour propriété la protection contre toutes sortes d'ennemis d'une part, mais également l'harmonisation (ou la ré-harmonisation) des énergies individuelles perturbées et la recharge rapide du magnétisme affaibli, ainsi qu'une véritable réparation d'une aura abîmée. En plus de cela, le Futhark ainsi représenté est un allié solide lors de tous travaux magiques car la puissance qui l'accompagne naturellement est énorme est s'allie bien évidemment à qui le porte sur lui.

Tenez dans votre main gauche la vieille cuillère. Pointez-la dans toutes les pièces de la maison en visualisant que les mauvaises ondes entrent dans l'ustensile. Ensuite, enterrez celle-ci.

Ce rituel doit être pratiquer le dimanche. Allumez la chandelle et l'encens. Inscrivez le nom de la personne qui parle dans votre dos sur une feuille. Passez la feuille dans les volutes de l'encens. Dites sept fois:

(Nom de la personne), il est temps de te taire.
Plus que temps de reposer ta langue de vipère.
Cesse de médire et de répandre des mensonges.
Que tes paroles malicieuses demeurent dans tes songes.

Faites ensuite brûler la feuille et enterrez les cendres. Vous pouvez aussi les enterrer dans un cimetière.

une bouteille
dix épingles
dix petits clous
cinq pincées de romarin

Remplissez la bouteille avec les épingle, les clous et le romarin en disant:

Que ces ingrédients magiques
me garde et me protège contre le mauvais sort.
Que ces ingrédients magiques
garde et protège ma maison dedans et dehors.

Refermez la bouteille et cachetez-la avec de la cire rouge. Ensuite, enterrez la bouteille ou cachez-la.

Par le pouvoir de ce sel que je répands,
j'ordonne aux esprits malins
de passer leur chemin.

Ingrédients et accessoires: - une chandelle noire
- enveloppe blanche
- petit contenant de plastique
- un bout de papier sur lequel vous inscrivez le nom de la personne
- eau de source

Allumez la chandelle et enfermez le papier dans l'enveloppe. Déposez-la dans le contenant et remplissez celui-ci avec de l'eau de source en répétant trois fois:

Je souhaite que(nom de la personne)
disparaisse de ma vie et cesse de m'importuner.
Que son influence soit emprisonnée dans la glace.

Apres trois jours, retirez le contenant du congélateur, puis enterrez-le ou videz-en le contenu dans la cuvette des toilettes et tirez la chasse d'eau.

Ce rituel es tout indiqué lorsque l'on cherche un ami ou un objet disparu ou perdu depuis longtemps et qu'il n'y a plus aucun recours. Il agira dans vos rêves en vous révélant l'endroit ou se trouve la personne ou l'objet.

Ingrédients et accessoires: - une chandelle blanche
- encens d'oliban
- eau de source
- muscade
- orange
- clous de girofle
- hibiscus
- eucalyptus dans un sachet
- une photo de la personne ou de la chose(ou une courte description)
- votre chaudron magique
- baguette de peuplier

Allumez la chandelle et l'encens. Versez l'eau dans votre chaudron et mélangez-y les herbes avec la baguette de peuplier. En vous concentrant sur la photo ou sur la description, dites:

Je demande ici le savoir caché
Dans mes rêves, ce soir, que l'endroit
ou est (nom de la personne ou de la chose)
me soit dévoilé, car (nommez une raison
pour laquelle vous la cherchez).
Ainsi soit fait.

Morphée, montre-moi ou est passé
(nom de la personne ou de la chose).
Je rends grâce d'être exaucé MAINTENANT.

Pour terminer, déposez le sachet d'eucalyptus dans votre oreiller, buvez le filtrât préparé plus tôt et couchez-vous.

Allumez la chandelle et l'encens. Versez l'eau dans votre chaudron et mélangez-y les herbes avec la baguette de peuplier. En vous concentrant sur la photo ou sur la description, dites:

Morphée, montre-moi ou est passé
(nom de la personne ou de la chose).
Je rends grâce d'être exaucé MAINTENANT.

Pour terminer, déposez le sachet d'eucalyptus dans votre oreiller, buvez le filtrât préparé plus tôt et couchez-vous.

POUR SOUMETTRE À SON POUVOIR
Ce sortilège doit être fait un vendredi soir, de préférence par une nuit sans lune.
Accessoires/ingrédients: Un coeur de papier rouge Une bougie noire Des pétales de roses que vous ferez brûler Une aiguille stérilisée (passez la sous une flamme)	Mode d'emploi Inscrivez le nom de la personne sur votre coeur de papier. Allumez la bougie et l'encens en prononçant l'incantation suivante: Lilith toi qui règnes sur la passion et la concupiscence Pose ton regard sur moi Je désire cette personne je la veux à tout prix Je veux en faire mon esclave soumis Accorde moi cette faveur Par mon sang, je me lie Je la désire avec chaque battement de mon coeur Avec chaque souffle que je prends Piquez le bout de votre pouce gauche à l'aide de l'aiguille et laisseztomber trois gouttes de sang sur le coeur de papier. Placez ensuite ce dernier au-dessus de la bougie et répétez trois fois: Par le pouvoir du sang et du feu, La magie s'active maintenant Tu vas ressentir l'attraction Que j'exerce sur toi Tu n'as d'autre recours que de venir vers moi Enflammez le coeur de papier et les pétales de roses, en les déposant dans un encensoir ou sur une assiette ou encore sur un plat de métal pour qu'ils se consument complètement. Concentrez votre attention sur les flammes et répétez: Bats pour moi, coeur mortel Désire moi avec toute ton âme Rêve de moi lorsque la nuit descend Viens vers moi, je t'attends Que rien ne retienne, ni voeu ni amour Tu m'appartiens maintenant Ainsi soit-il Continuez à vous concentrer quelques minutes et laissez la bougie et l'encens se consumer complètement

Première heure	18 heures	Saturne
Deuxième heure	19 heures	Jupiter
Troisième heure	20 heures	Mars
Quatrième heure	21 heures	Soleil
Cinquième heure	22 heures	Vénus
Sixième heure	23 heures	Mercure
Septième heure	24 heures	Lune

Dimanche	Lundi	Mardi	Mercredi	Jeudi	Vendredi	Samedi

Raphael	Gabriel	Samael	Mikael	Tsidiqiel	Qaftisel	Aanel
Jaune	Blanc	Rouge	Multi	Bleu	Vert	Noir

Dimanche	Ségol, est l'acrostiche des noms Soumtoria, Gazriel, Veânel, Lémouel. Le "ségol" se prononce "é".
Lundi	Sheva, est l'acrostiche des noms Shemâiel, Barkiel, Atniel. Le "sheva" se prononce "e".
Mardi	H'olam est l'acrostiche des noms H'aniel, Lahadiel, Matniel. Le "h'olam" se prononce "o".
Mercredi	H'iriq, est l'acrostiche des noms H'izqiel, Rahitiel, Qartiel. Le "h'iriq" se prononce "i".
Jeudi	Shourouq, est l'acrostiche des noms Shemouâel, Raameil, Qaniel. Le "shourouq" se prononce "ou".
Vendredi	Shourouq, comme le précédent, est l'acrostiche des noms Shéméshiel, Raphael, Qidoushel. Le "shourouq" se prononce "ou".
Samedi	Tsérei, est l'acrostiche des noms Tsouriel, Raziel, Qaniel. Le "tsérei" se prononce "é".